L'Holodomor: génocide ou catastrophe naturelle ?

21/04/2020

L'Holodomor, la famine en Ukraine en 1932-1933 est l'un des grands événements historiques de l'URSS qualifié de "crime du communisme " et de "génocide"  mais qu'en est-il réellement ? 

Tout d'abord, revenons-en aux origines, et aux premiers récits à propos de la famine.

Le 25 février 1935, la presse fasciste américaine du Chicago American recevant des subventions du régime nazi publie la série d'articles d'un certain Thomas Walker, un soi disant journaliste qui se serait rendu en Ukraine. En titre : "6 millions de personnes périssent dans la famine soviétique, les récoltes des paysans sont saisies, leur bêtes et eux mêmes meurent"

Plus bas est écrit "un journaliste risque sa vie pour obtenir les photos du carnage". Il s'est avéré que ce Thomas Walker n'a jamais existé mais que c'est en fait Robert Green qui a avoué n'avoir jamais mis les pieds en Ukraine. Les photos de l'article proviennent en fait de la famine de 1922, lorsque l'URSS était encore en guerre.  

Il est certain que cette presse fasciste américaine manque forcément d'objectivité concernant la famine ou plus généralement du communisme, surtout de la part d'une idéologie ouvertement  anti-communiste. C'est également une manoeuvre politique d'Hitler qui a depuis Mein Kampf l'Ukraine dans sa ligne de mire, qui appartient au fameux Lebensraum, l'espace vital. 

La version officielle nous raconte que cette famine est le fruit du système génocidaire soviétique, et donc a fortiori de Staline, qui par la collectivisation et une famine planifiée aurait tué des millions de personnes. Le but aurait été d'écraser le nationalisme et le séparatisme ukrainien.

Dans ce récit le manque de cohérence est flagrant, d'un côté Staline est prêt à tout pour industrialiser son pays mais de l'autre il est prêt à suicider une république entière pour "écraser le nationalisme et le séparatisme". En outre, une famine aurait justement fait le contraire, c'est à dire alimenter la flamme séparatiste et nationaliste. 

En réalité, l'Ukraine n'est pas la seule région touchée par la famine, elle a affectée le Kazakhstan, la Moldavie, le Caucase et même la Turquie et la Bulgarie, deux pays qui ne sont pas socialistes. Si cette famine de 1932-1933 touche des pays étrangers qui n'utilisent pas la collectivisation, cela veut bien signifier que la famine n'est pas le résultat de celle-ci. 

Regardons à l'échelle de l'Ukraine. 

Historiquement, l'est de l'Ukraine est peuplé de russes,ou du moins des gens qui s'identifient comme tels. Ce sont eux les plus touchés par la famine (plus de 25% sont des russes, ici en rouge sur la carte), le Caucase est également très touché. Toutes ces preuves invalident la thèse selon laquelle la famine est faite pour toucher les ukrainiens.

La fable de la famine artificielle est donc bien fausse. Les réelles causes  sont souvent omises par l'historiographie classique, en l'occurrence, le sabotage des koulaks et les conditions climatiques. 

Les choses doivent être claires, le koulak n'est pas un paysan riche, c'est un individu qui possède du terrain agricole, des employés et qui spécule sur le marché, sa richesse n'est en aucun cas le fruit de sa labeur, mais du travail des autres. Le sabotage koulak est réel, quand l'URSS a entamé la phase de collectivisation, ils ne pouvaient pas accepter de rendre publique leurs terres et leurs bétails, alors ils sabotèrent massivement, autrement dit l'abattage du bétail et la destruction des récoltes. Dans le tableau ci-dessus nous pouvons constater que le nombre de chevaux, de cochons, de moutons et de chèvres a considérablement diminué, de 50% pour certains types de bétails. 

D'autres facteurs déclencheurs de la famine doivent être pris en compte, par exemple le fait que l'URSS a été poussée à adopter le blé comme monnaie d'échange internationale, ou encore les conditions climatiques rudes qui rendaient difficiles les récoltes. 

L'aide apportée à l'Ukraine par l'URSS à l'initiative de Staline est souvent négligée. Il faut savoir que c'est la république d'Ukraine qui gère les récoltes pas Staline, il a justement donné des directives pour répondre à la catastrophe. 

"Le Politburo estime que la pénurie de blé en Ukraine est bien pire que ce qui a été décrit dans le télégramme du camarade Kosior; par conséquent le Poltiburo recommande au Comité Central du Parti Communiste d'Ukraine de prendre toutes les mesures nécessaires dans le but d'éviter la menace de ne pas parvenir à semer en Ukraine" signé : Secrétaire Général du Comité Central-J.STALINE.

Cette directive détruit le paradigme anti-Staline, l'homme qui aurait causé cette famine. Cela montre également que Staline ne faisait pas passer l'industrialisation avant la survie des ukrainiens. Compte tenu des preuves, nous pouvons en conclure que la théorie de l'Holodmor, le génocide, fait un non-sens total en ce qui concerne l'histoire soviétique et témoigne d'une incompréhension majeure vis à vis du système en URSS. Ma démarche n'a pas été celle du négationnisme, mais d'une volonté de rétablir la vérité sur cet épisode. Les morts ne sont pas niés, seulement la version officielle et cette fable sur Staline, le commandeur de la famine. 


-Victor

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